AZYZ AMAMI, C’EST QUOI ? C’EST QUI ?

LE «HEROS»
Si un clan politico-idéologique mène sa croisade avec toutes ses armées et toute sa logistique pour crier à « l’injustice », au « bafouement des droits de l’homme » et pour hurler et démontrer « l’innocence » de quelqu’un(e), c’est que cette personne est l’un de leurs soldats les plus dociles et « la voix de son maître ». Depuis cette imaginaire « révolution » en Tunisie, les affaires de ce genres se multiplient, se répètent et se ressemblent comme deux chats noirs dans une nuit sombre. Que cette personne soit «islamiste», «bourguibiste», «laïque» ou «syndicaliste», c’est siamois persan.

Voilà donc Azyz Amani « blogueur et activiste et l’un des premiers blogueurs à avoir couvert les événements de la révolution depuis ses débuts en décembre 2010 », ce n’est que ça ! On est, aujourd’hui, certain de la source qui a formaté, monnayé, ordonné et orchestré tous les blogueurs et blogueuses du Yémen au Maroc en passant par Tel Abyb.

Ce « héros » a été arrêté, dans la nuit du lundi à mardi 13 mai 2014, à la Goulette pour consommation de stupéfiants. On précise : «Il est suspecté de consommation de cannabis, un délit passible d’un an de prison ferme en Tunisie ». Et l’armada médiatique ne tarda pas à se faire entendre : «Ce mardi matin, nombreux sont ceux à avoir dénoncé cette «arrestation politisée» sur les réseaux sociaux. Il faut dire qu’elle intervient alors qu’Azyz Amami faisait campagne contre les arrestations de jeunes ayant participé à la révolution, pour des motifs tels que la consommation de stupéfiants ou le vandalisme de postes de police» (20minutes.fr).

Une vérité tue et qu’on veut ensevelir : l’activiste anarchiste Azyz Amani est un toxicomane affirmé, contrairement à ce qu’a dit Jomaa le chef du gouvernement lors de sa dernière apparition. Idéologiquement, le même A Amami est un activiste du laïcisme français. La preuve ?

«Lettre d’un activiste tunisien à Edgar Morin : « Soutenez-nous ». Cher monsieur Morin, avant de commencer, laissez-moi vous faire cette confidence : je ne croyais pas que vous écrire aurait été une tâche si dure. J’ai commencé cette lettre il y a douze jours. Mais à chaque fois que j’avançais, je ne pouvais que reculer pour réexaminer ce que j’écrivais. Quand on s’adresse à vous, monsieur Morin, il faut savoir mesurer ses paroles. Le poids de votre travail cognitif et de votre lutte impose le respect.

J’ai d’abord entrepris de vous écrire cette lettre en réponse à la tribune publiée sur le site de Libé, intitulée « Soutenons les jeunes en Tunisie » et à laquelle vous avez apporté votre signature [suit : ” L’histoire de la révolution” ; ” L’histoire de Nasreddine Shili” ; ” L’histoire de Klay BBJ et de Weld El15″ ; ” L’histoire de Saber Mraihi” ; ” L’histoire de Ghazi Beji et Jabeur Mejri” ; ” Histoires tunisiennes”; et en fin de la lettre] « Prisonniers de guerre » … Ces jeunes ne sont pas des prisonniers d’opinion. Ici, avec notre regard, nous les considérons comme des otages, et des prisonniers de guerre. Ils sont faits prisonniers à cause de leur positionnement, à cause de leur message politique. Loin d’être des victimes, des Jésus, face à un Etat devenu « hyper-méchant » après les élections du 23 octobre, comme si cet Etat avait l’habitude d’être « gentil » avant. Ces jeunes sont des Prométhée, qui se brûlent les doigts tout en portant le feu aux autres. Votre soutien, monsieur Morin, est le bienvenu, quelle qu’en soit la forme. […] Et je vous invite, monsieur Morin, à nous soutenir, à soutenir notre travail, non pas seulement des images médiatisables en France.

Car, je ne sais pas si vous en avez idée, mais nous vous lisons. Férocement. Et ce que l’on dit/fait en France évoquant la Tunisie a de l’impact chez nous. Un impact fort. Et que cet impact ne nous est pas calculé selon l’alphabet anthropologique français, mais selon l’alphabet anthropologique tunisien» (Azyz Amami Blogueur sur «rue89.nouvelobs.com 24/09/2013 à 15h33).

LE SECOURS FRANCAIS : «Edgar Morin appelle à la libération du blogueur tunisien Azyz Amami. J’ai été informé de l’interpellation à La Goulette, le lundi 12 mai, du blogueur tunisien Azyz Amami, sous l’accusation de possession et consommation de cannabis. Son père a fait état de violences à son égard de la part des policiers venus l’arrêter. [] En septembre dernier, j’avais signé, avec d’autres, dans Libération, un appel à « soutenir les jeunes » en Tunisie. […] Azyz Amami, un de ces blogueurs dont nous avons découvert la vitalité et l’engagement lors de la révolution de 2011, m’avait alors adressé une lettre ouverte, publiée sur le site Rue89, pour attirer mon attention sur le sort de plusieurs jeunes Tunisiens victimes de l’arbitraire. Libérer au plus vite Azyz Amami !» (Edgar Morin sur «rue89.nouvelobs.com » 15/05/2014 à 07h44).

«Edgar NAHOUM, dit Edgar Morin, né à Paris le 8 juillet 1921, est un sociologue et philosophe français. D’origine juive séfarade, descendant d’un père commerçant juif de Thessalonique mais se déclarant athée (il se décrit lui-même comme d’identité néo-marrane). En 1938, il rejoint les rangs du Parti frontiste… Il entre ensuite dans le mouvement de Michel Cailliau, le MRPGD. En 1943 il est commandant dans les Forces françaises combattantes et sera homologué comme lieutenant. Il rencontre notamment François Mitterrand. Il adopte alors le pseudonyme de Morin, qu’il garde par la suite […] Il considère le monothéisme comme un « fléau de l’humanité » et apprécie le bouddhisme, entre autres, car c’est une religion sans dieu» (Wikipédia). Le prototype du sioniste irascible, un autre clone «bhl».

L’AFFAIRE
Qu’avons-nous, au juste, dans cette affaire «Azyz Amani » ?
Est-ce une affaire de droit commun ou strictement IDEOLOGIQUE ?
Est-ce la consommation du cannabis ou ce qu’elle CAHE ET VEHICULE réellement ?
Est-ce «la défense des libertés» ou LA LAICISATION DE LA TUNISIE ?
Est-ce le « zèle » et «l’abus » de la police ou l’IMMUNITE POUR LES LAICS FRANÇAIS DE TUNISIE ?
Est-ce une affaire ordinaire intérieure tunisienne ou une affaire FRANCAISE dans l’une des COLONIES DE LA France ?
Est-ce une affaire de JUSTICE ou de mercenaires sionistes ?

De Amad Salem, en réaction à l’article Le procureur de la république explique l’affaire Azyz Amami