Une réunion urgente de sécurité s’est tenue, vendredi soir, au palais de Carthage, pour examiner les développements de la situation sécuritaire en Libye, à la suite d’un conflit armé entre les différents protagonistes politiques libyens à Benghazi.
A l’issue de la réunion, le ministre de l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou a déclaré que la rencontre a étudié les éventuelles incidences de l’escalade des tensions en Libye sur la situation sécuritaire en Tunisie et les risques de l’extension du conflit vers le pays qui, a-t-il précisé, « abrite un million 900 mille ressortissants libyens ». La réunion, a-t-il ajouté, a envisagé des mesures préventives pour se prémunir contre les conséquences de l’escalade dangereuse en Libye.
Evoquant l’affaire de l’enlèvement de l’employé de l’ambassade de Tunisie à Tripoli (Libye), Mohamed Becheikh et du diplomate Laroussi Kontassi, le ministre de l’Intérieur a souligné que le gouvernement a usé de tous les moyens nécessaires pour libérer les deux otages tunisiens, faisant remarquer qu’il est en train, actuellement, d’étudier d’autres issues à ce problème, à la lumière des efforts déployés par la cellule de crise créée au sein du ministère des Affaires étrangères.
« Les prochains jours pourraient nous apporter de bonnes nouvelles concernant les deux otages », a-t-il lancé. Présidée conjointement par le président de la République provisoire Moncef Marzouki, le président de l’Assemblée nationale constituante (ANC) Mustapha Ben Jaafar et le chef du gouvernement provisoire Mehdi Jomaâ, cette réunion s’est déroulée en présence notamment du ministre de l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou, du ministre de la Défense nationale Ghazi Jeribi, du ministre des Affaires étrangères Mongi Hamdi et du ministre auprès du ministres de l’Intérieur chargé de la sécurité Ridah Sfar.