Le CPR préoccupé par les brimades policières contre les «jeunes de la révolution»

Le Parti du Congrès pour la République (CPR) s’est dit préoccupé « des brimades répétées subies par les jeunes de la révolution et des poursuites policières engagées à leur encontre » et du « phénomène de l’impunité dont jouissent les tueurs des martyrs en plus de la libération des symboles de la dictature ».

Le CPR cite à ce titre Imed Deghij (ndlr: chef de la Ligue de protection de la révolution du Kram, association pointée du doigt par plusieurs partis politiques et organisations de la société civile qui réclament la dissolution des LPR pour violence politique), les jeunes accusés d’avoir brûlé des postes de police lors de la révolution ainsi que le blogueur Aziz Amami, arrêté, lundi soir, pour détention et consommation de cannabis.

Dans une déclaration rendue publique, jeudi, le CPR déplore « l’amorce d’une étape de règlement de compte vis- à-vis de la révolution et des activistes ».

Le parti dit rejeter par principe toute violation des droits humains et des garanties prévues par la loi en faveur de l’accusé, appelant l’Assemblée nationale constituante (ANC) à amender dans les plus brefs délais le code des procédures pénales conformément à la nouvelle Constitution et aux standards internationaux relatifs à un procès équitable.

Le CPR invite l’ANC à s’acquitter de son rôle en rendant justice aux martyrs et blessés de la révolution et en assurant toutes les garanties judiciaires aux accusés, annonçant l’organisation d’une campagne visant à recueillir des signatures pour former « une commission d’enquête sur les circonstances des derniers verdicts dans les affaires des martyrs et blessés de la révolution » dans le cadre de l’ANC.