Dans un rapport rendu public mardi 13 mai 2014, Amnesty international a dressé un bilan portant sur des « actes de torture ou d’autres mauvais traitements ». A l’occasion du lancement de sa campagne internationale contre la torture, l’ONG s’est penchée sur le cas de cinq pays pour lesquels elle va mobiliser ses militants.
Le Maroc en fait partie aux côtés du Mexique, des Philippines, du Nigeria et de l’Ouzbékistan.
De plus en plus de gouvernements tentent de justifier le recours à la torture au nom de la sécurité nationale, affaiblissant les progrès constants réalisés dans ce domaine depuis 30 ans», indique le rapport d’Amnesty qui lance la campagne «Stop torture». Pour cette année, elle a braqué les projecteurs sur cinq pays où la pratique de la torture est courante, dont le Maroc.
L’ONG a exhorté les autorités marocaines «à mettre fin à l’impunité quasi totale des auteurs d’actes de torture», rappelant notamment les engagements internationaux du royaume.
A l’issue de sa mission au Maroc et au Sahara occidental, le rapporteur spécial onusien, Juan Mendez, a noté pour sa part que «les actes de torture n’y avaient pas disparu».
Amnesty International assure que les autorités judiciaires marocaines n’ont pris « aucune mesure ».
Avec TSA.
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