Un montant de 13 millions de dinars du budget de 2013 sont restés dans les caisses du conseil régional de la délégation spéciale du gouvernorat de Zaghouan, sachant que les recettes ont atteint 38,4 millions de dinars et les dépenses ont été de l’ordre de 22,5 milliars.
Ces chiffres ont été revélés, mardi, par la commission de planification et des finances, à l’occasion de la tenue de la première session du conseil régional pour l’année 2014.
Dans ce cadre, des représentants de la société civile ont qualifié ce chiffre “d’excédent négatif” issue de la non-attribution des financements programmés en 2013 pour la la réalisation de projets ou le paiement de charges. la somme a été réinjectée au budget 2014. Le secrétaire général du gouvernorat, Belkacem Maâtoug, a indiqué que la différence entre les recettes et les dépenses s’explique par le retard enregistré pour débloquer les ressources financières du budget du conseil régional pour 2013.
Par ailleurs, les membres de la commission de l’emploi et d’investissement ont insisté sur le fait que le secteur de l’emploi exige une révision générale à travers la création d’une main d’oeuvre spécialisée qui répond aux besoins du marché et d’un centre de formation integré au service des chefs d’entreprises.
Au niveau des investissements, la commission a appelé à la nécessité de mettre en place des directions régionales dédiées au tourisme et à la propriété foncière, ainsi qu’une section de l’office des mines afin d’assouplir le processus administatif pour les investisseurs. Le président de la commission des affaires économiques a fait observer que les intentions d’investissements dans les domaines industriel et des services en 2013 et 2014 ont atteint 368 projets d’une valeur d’environ 15,2 millions de dinars qui doivent créer 6400 postes d’emploi.
Afin de renforcer les opportunités d’investissement, la commission a recommandé de développer l’infrastructure en créant un réseau routier développé relié aux gouvernorats voisins et en améliorant le raccordement des zones industrielles aux réseaux de l’éléctricité, du gaz naturel et des télécoms.