Le ministre des Affaires étrangères, Mongi Hamdi, participe aux travaux du “Forum de Doha” et à la conférence sur “l’avenir économique du Moyen-Orient” qui se tiennent simultanément du 12 au 14 mai dans la capitale qatarie.
Y prennent part nombre de personnalités politiques et économiques, ainsi que des représentants d’organisations internationales et régionales et d’ONG. Cette double manifestation attire, également, des intellectuels et des communicateurs.
Le Forum de Doha est consacré à l’examen d’un certain nombre de questions politiques d’actualité qui se posent dans le monde et dans la région.
Il s’agit de thèmes comme la construction de la démocratie, les défis de la transition démocratique, les droits de l’Homme, la présence politique accrue de la femme, la sécurité des communautés humaines dans le contexte des conflits et autres crises, de même que les droits des minorités à l’heure des bouleversements politiques et enfin, le rôle de la presse pour ce qui est de favoriser soit la stabilité, soit le chaos politique.
Quant à la conférence sur “l’avenir économique du Moyen- Orient”, elle se focalise sur les thèmes et dossiers en rapport avec le paysage économique mondial, les défis économiques naissants, l’emploi des jeunes et autres problématiques similaires. Mongi Hamdi a eu, en marge du Forum de Doha, d’après un communiqué du ministère des Affaires étrangères, des entretiens avec plusieurs chefs de délégations, entre autres avec l’ancien premier ministre français Dominique De Villepin.
Le séjour du Ministre à Doha a, également, donné lieu à une série de rencontres avec de hauts responsables qataris, notamment avec Cheikh Abdallah Ben Nasser Ben Khalifa Al-Thani, président du conseil des ministres et ministre de l’Intérieur, Dr Khaled Ben Mohamed Al-Attiya, ministre des Affaires étrangères, Cheikh Mohamed Ben Abdul Rahmane Ben Jassem Al-Thani, vice-ministre des Affaires étrangères, chargé de la coopération internationale.
Les responsables qataris ont réitéré lors de ces entrevues la volonté de leur pays de se tenir aux côtés de la Tunisie en cette étape cruciale de son histoire et de sa disposition à apporter un soutien constant en faveur du parachèvement de l’étape de transition, selon le même communiqué.