Le secrétaire général de l’Union régionale du travail (URT) de Sousse, Mohamed Laajimi, a confirmé, dans une déclaration au correspondant de l’agence TAP dans la région, l’annulation de la grève des pompiers de l’aéroport international Enfidha/Hammamet.
Cette décision a été prise à l’issue d’une réunion de conciliation, dimanche après-midi, au siège de la délégation d’Enfidha, entre la partie syndicale et des représentants de la direction de l’aéroport.
Il a indiqué que “la partie syndicale a fait prévaloir l’intérêt national et a suspendu la grève de quatre jours, à la suite de l’intervention du secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), en attendant la poursuite des négociations, lundi après-midi, au siège du ministère, concernant les revendications syndicales.
Dans ce sens, Laajimi a souligné l’attachement de la partie syndicale à ses revendications, notamment le respect du droit syndical et l’abaissement de l’horaire du travail de 48 à 40 heures. Ils demandent, aussi, de faire bénéficier les agents de la société turque TAV Tunisie qui exploite les aéroports d’Enfidha et de Monastir de la même prime que celle accordée aux agents de l’Office national de l’aviation civile.
De son côté, Jalel Chouchane, chargé de l’information de la société TAV a confirmé, dans une déclaration au correspondant de l’agence TAP, la suspension de la grève aux environs de 21H00, dimanche soir, et la reprise du trafic aérien de l’aéroport.
Il a, dans ce sens, émis l’espoir que les parties syndicales reviennent à la table des négociations et d’arrêter de recourir à la grève, afin d’éviter ce qu’il a qualifié de “retombées néfastes de ces mouvements de protestations sur l’image de la Tunisie et sur la saison touristique”.
La grève des pompiers avait causé, dimanche, la fermeture de l’aéroport international Enfidha/Hammamet et 73 vols avaient été détournés, avec 14 mille passagers à bord, vers l’aéroport international Habib Bourguiba de Monastir.