Le ministère de la Justice, des droits de l’Homme et de la justice transitionnelle a organisé jeudi à Tunis une conférence destinée à faire le point des recommandations en matière de droits humains faites au gouvernement tunisien par les divers organismes spécialisés du système des Nations Unies.
Cette rencontre se tenait en partenariat avec le Haut commissariat aux droits de l’Homme de l’ONU.
La conférence intervenait dans le cadre de la promotion et de l’enracinement des droits humains sur une base répondant aux standards internationaux en la matière. Son objectif est de savoir où en est l’Etat tunisien en ce qui concerne l’application des recommandations en question. Il s’agit également de développer la coopération entre les organismes gouvernementaux et les composantes de la société civile dans ce domaine.
Les interventions dans le débat se sont focalisées sur les moyens dont dispose la Tunisie pour mettre en pratique les recommandations onusiennes relatives aux droits de l’Homme et incluant les droits de la femme et de l’enfant, de même que la lutte contre la torture et le terrorisme, le processus de la justice transitionnelle et les droits des personnes porteuses de handicap.
Souheil Kaddour, chargé de mission au cabinet du ministre de la Justice, a mis en évidence l’importance du rôle joué par le département en matière de coordination entre les différentes parties prenantes et de réunion des conditions à même de permettre à l’Etat tunisien de remplir ses engagements internationaux en faveur de la promotion des droits de l’Homme dans leur universalité.
Il a également réitéré l’attachement du ministère au respect des standards internationaux dans le domaine des droits de l’Homme, par le développement des législations et la mise en oeuvre des réformes indispensables, et en y associant la société civile. Le ministère de la Justice met la dernière main aux rapports nationaux destinés aux organismes onusiens, à l’instar des rapports sur l’application de la Convention des Nations Unies contre la torture et les traitements inhumains et dégradants, mais aussi le rapport relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, a-t-il ajouté.