Des difficultés foncières et administratives continuent à entraver le parachèvement de la réalisation du tronçon d’autoroute entre Oued Zarga (Gouvernorat de Béja) et Boussalem (Gouvernorat de Jendouba).
A ce propos, une réunion du département des affaires foncières du gouvernorat de Jendouba a eu lieu, mardi, en présence des représentants des ministères de la Justice, de l’Equipement et de l’Habitat, de l’Agriculture et du Domaine de l’Etat.
Le délégué du gouvernorat de jendouba a exposé des exemples de ces entraves foncières, avec des citoyens qui empêchent les entreprises chargées de la réalisation de poursuivre les travaux, sous prétexte qu’ils n’ont pas obtenus tous leurs droits ou qu’ils ont des décisions de justice en leur faveur.
Il a remarqué que la lenteur des procédures que ce soit au niveau de l’expropriation pour intérêt public ou la réconciliation et l’opposition des propriétaires qui se sont adressés à la justice constituent de véritables obstacles pour ce tronçon d’autoroute. Le conseiller-rapporteur général du contentieux de l’Etat, Ali Jaouabi, a indiqué, pour sa part, que l’exécution qui est basée sur des procès-verbaux de conciliation avec les propriétaires, accuse un retard et nécessite de nouvelles décisions d’expropriation, pour lesquelles il est préférable de s’adresser à la justice en référé, pour régler ces conflits dans des délais très courts.
Par ailleurs, les participants à la réunion ont évoqué le projet de bretelle menant à la ville de Boussalem, par la route de Balta qui est en suspens. Certains techniciens ont demandé de renoncer à ce projet, expliquant que la réalité des faits a démontré que la région n’en a pas besoin, surtout qu’il y a déjà une route et que des fonds importants seront consacrés à cette bretelle, sans véritable rentabilité économique.