L’université et la société civile pour le développement du numérique en Afrique est le thème de la journée d’études tenue mercredi à Tunis à l’initiative du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des technologies de l’information et de la communication.
Cette journée d’études s’inscrit dans le cadre de la série des rencontres tenues en préparation du forum des TIC pour tous «ICT 4 all» qui se tiendra du 22 au 25 septembre 2014 à Hammamet sur le thème « vers de nouvelles opportunités numériques », a souligné Tawfik Jelassi, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des technologies de l’information et de la communication, à la clôture de cette journée.
La Tunisie abritera le premier sommet international «Massive open Online courses » (cours ouverts massifs et à distance) (MOOC) en mars 2015, a t-il annoncé, dans le cadre de cette journée.
En outre, un projet de création d’un centre africain pour la propriété intellectuelle verra le jour à Tunis, a t-il ajouté, précisant que la Tunisie a également présenté sa candidature pour abriter l’université africaine.
Un autre centre africain pour l’innovation dans les TIC sera créé à Tunis, ayant pour rôle l’élaboration de programmes de formation et de séances d’apprentissage en faveur des décideurs africains dans les domaines des TIC.
Trois workshops ont été organisés, dans le cadre de cette journée, ayant pour thèmes «Le rôle du numérique dans le développement des universités», « le rôle de l’université dans le développement du numérique » et « le rôle de la société civile dans la promotion des usages innovants des TIC».
Le premier atelier a appelé à promouvoir l’idée du numérique au service de l’université et à développer les ressources humaines spécialisées en informatique.
Il a aussi proposé de faire participer les universités dans l’élaboration des plans d’action et de lancer des projets pilotes favorisant le développement du numérique à l’université.
Le deuxième workshop a souligné l’importance d’améliorer la formation dans le domaine des TIC et de créer un observatoire de compétences et de métiers qui permet de déterminer les filières à promouvoir et celles à écarter.
Le dernier workshops a présenté des recommandations portant sur la nécessité de sensibiliser le public à l’importance des nouveaux métiers, d’accompagner les régions rurales dans la promotion de la culture numérique, de mettre en place un cadre juridique favorisant le numérique et de renforcer la coopération avec les ONG et les parties concernées afin de réduire la fracture numérique.