Une convention a été signée, mardi, entre le ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, et celui de l’Intérieur, stipulant la création des commissions régionales pour le suivi des zones industrielles dans les différentes gouvernorats du pays.
Selon un communiqué, publié mardi, par le ministère de l’Industrie, cette convention s’inscrit dans le cadre d’une volonté d’accélérer la réalisation des zones industrielles programmées, d’une part, et pour assurer une meilleure exploitation des zones aménagées, d’autre part.
Elle vise, également, à améliorer l’infrastructure industrielle et à garantir un développement régional équitable, ce qui permettra de surmonter les difficultés rencontrées, d’impulser l’investissement et de contribuer à améliorer l’environnement de l’entreprise et à promouvoir sa compétitivité.
D’après le ministère de l’Industrie, ces commissions oeuvreront à solutionner les problèmes techniques spécifiques et urgents, tels que l’évacuation des eaux usées, la gestion des déchets et les problèmes fonciers.
Elles s’intéresseront, en outre, à la collecte et au traitement des données, ainsi qu’à leur exploitation pour l’élaboration des rapports et des études, comportant des recommandations et des propositions.
De même, lesdites commissions veilleront au respect de la législation en vigueur relative à la création, l’aménagement, la maintenance et la gestion des zones industrielles, ainsi que l’encouragement à la mise en place des groupements de maintenance et de gestion.
Elles seront appelées, par ailleurs, à définir les besoins, à réaménager les zones industrielles existantes et à identifier les régions adéquates pour fonder les nouvelles zones.
Les commissions, qui oeuvreront en collaboration avec les gouverneurs, se composent de représentants régionaux de l’UTICA, de responsables des ministères de l’Equipement, de l’Agriculture, de l’Environnement, des Domaines de l’Etat et des affaires foncières, ainsi que de représentants de l’Agence foncière industrielle, l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation et l’Agence nationale de protection de l’environnement.
Elles regrouperont, aussi, des représentants de la STEG, de la SONEDE, de Tunisie Télécom, les présidents des groupements de maintenance et de gestion des zones industrielles dans les gouvernorats et les PDG des complexes industriels, des technopoles et des pôles des compétitivité.