L’Union nationale des syndicats des forces de sécurité a demandé le lancement d’une « campagne de grande envergure à l’intérieur de l’institution sécuritaire pour faire obstacle aux allégeances, traquer les mouvements suspects et fournir aux autorités compétentes les données valides conformes aux procédures réglementaires et administratives afin que les décisions à leur sujet puissent être prises à bon escient ».
L’UNSFS a, en outre, réaffirmé, mardi, dans un communiqué dont l’agence TAP a reçu copie, son attachement à la neutralité de l’institution sécuritaire, sa volonté d’oeuvrer en faveur de la consécration des principes de la police républicaine et sa détermination à « faire échec aux tentatives de nombreuses parties politiques et idéologiques, tant intérieures qu’extérieures, de se servir de l’institution sécuritaire comme moyen de réaliser leurs agendas ».
Elle réaffirme aussi son attachement à défendre l’institution sécuritaire, à la hisser au niveau des principales de la police républicaine, à faire en sorte qu’elle réponde aux exigences de la révolution et aux attentes de la société tunisienne et qu’elle se tienne, en tant que service public, à même distance de toutes les composantes de la société civile et de la classe politique ».
Le porte-parole de l’union, Imed Haj Khlifa a fait état à ce propos, dans une déclaration à l’agence TAP, d’ « actions systématiques menées par certaines parties dans le but d’infiltrer l’institution sécuritaire », indiquant que son organisation avait demandé à maintes reprises au ministre de l’Intérieur de « s’employer à neutraliser l’institution sécuritaire et à la tenir éloignée des querelles politiques”.