La scission du Syndicat général de la culture et de l’information en deux entités distinctes s’inscrit dans le cadre d’une démarche méthodique visant à conférer un surcroît d’efficacité aux deux secteurs, a affirmé, mardi, le Secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) Sami Tahri.
La création de deux syndicats distincts, le premier chargé de la culture et le deuxième de l’information, n’est dirigée contre qui que ce soit, a-t-il tenu à préciser en marge du Conseil constitutif du Syndicat général de la culture. Il s’agit là d’une décision interne et indépendante prise en coordination avec les professionnels des secteurs de la culture et de l’information, a-t-il expliqué. La disjonction entre les deux secteurs s’inscrit dans le cadre de la restructuration syndicale au sein de l’UGTT, a-t-il ajouté, faisant remarquer que cette opération va toucher, également, les secteurs de la poste et des télécommunications.
« La relation entre l’UGTT et le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) est une relation de complémentarité », a, d’autre part, affirmé Sami Tahri, formant l’espoir de voir les deux structures syndicales travailler ensemble pour résoudre les problèmes du secteur de l’information. A cet égard, il a fait état de la possibilité de l’organisation du Congrès constitutif du Syndicat général de l’information à la fin du mois de mai prochain.