“La Tunisie a besoin de cadres constructeurs. Je suis peut-être naïf, mais il me semble que, de ce côté-là, il y a de l’espoir. Bourguiba avait dit : «Il faut que mes enfants sachent que le sud, c’est un problème permanent chez nous. On ne pourra pas avancer si le sud recule».
Le sud a toujours été un ferment d’agitation. Visionnaire, il disait aussi que la «force des radicaux, c’est la solidarité avec les pauvres et leur conviction d’avoir l’exclusivité de la charité».
C’est à méditer. On a tellement peur que l’expérience tunisienne ne réussisse pas, peur non seulement pour la Tunisie, mais aussi pour toute la région”.