“Je vis la danse au quotidien comme un honneur” écrit Mourad Merzouki, danseur et chorégraphe français dans son message à l’occasion de la célébration de la 32ème édition de la Journée internationale de la danse, célébrée le 29 avril de chaque année.
Le message de Merzouki fait partie d’une tradition initiée depuis la création, en 1982, de la Journée internationale de la danse en offrant un espace à une personnalité reconnue pour s’exprimer sur son parcours.
Publié sur le site-web de l’Unesco, le message rédigé en dix langues, se veut un appel à l’amour et à l’unité entre les Hommes à travers le mouvement du corps. Il n’est point une prétention de dire que “La culture, plus que tout discours, rassemble” écrit ce jeune chorégraphe, dans la fierté de son art.
Dans cet esprit, l’expression artistique corporelle trouvera toute son intensité demain à Tunis dans les heures de pointe (08h00, 10h00, 12h00 et 14h00) à travers l’opération baptisée “Feu Rouge”, aux carrefours stratégiques de Tunis (El Menzah 6, Le Bardo, La Marsa, Avenue Mohamed V,…).
L’idée de cette deuxième expérience dédiée par l’association Ness El Fen dirigée par Sihem Belkhodja est de vouloir troquer le sentiment de stress, de malaise, de haine ou de violence et de vivre un instant de spontanéité, de liberté et de pureté à travers des mouvements dont le credo: bouger pour se libérer.
A la salle 4ème Art, des ateliers de danses traditionnelle et contemporaine sont programmés demain 29 avril à partir de 10H00. A partir de 19hOO, le lieu sera ouvert pour “Avalanche”, un tableau de danse d’art contemporain interprété par de jeunes talents tunisiens et mis en scène par l’artiste chorégraphe Imed Jomaa.
Ce programme aura lieu à la veille de l’ouverture du festival “Tunis, Capitale de la danse” (1er-4 mai), un rendez-vous de l’art chorégraphique, qui accueillera cette année la première plateforme africaine.
Faire passer un message universel par des mouvements frais, légers et riches en sens pour une expression artistique corporelle qui peine à se reconnaître dans une société encore sous l’emprise de certains tabous vis-à-vis du corps, demeure le but ultime de ce rendez chorégraphique continental.