Le directeur régional de l’environnement de Tozeur, Ridha Gasmi, a appelé à la nécessité d’actualiser les analyses physico-chimiques de l’eau argileuse provenant des laveries de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) et qui est déversée dans le bassin de Chatt El Gharsa de Tozeur et dans l’Oued El Maleh.
Il a, en outre, demandé, dans une déclaration à la correspondante de l’agence TAP à Tozeur, de revoir l’étude réalisée autour de cette question, depuis 1999, et qui avait abouti à une demande à la CPG de réaliser des bassins de rétention, afin d’empêcher l’arrivée des eaux des laveries aux cours d’eau de la région.
Cette question a été soulevée de nouveau, au cours des derniers jours, par un groupe d’éleveurs de chameaux qui ont demandé d’empêcher l’arrivée des eaux argileuses des laveries aux cours des oueds, en raison de leur retombées négatives sur l’environnement et les chameaux.
A ce propos, le directeur régional de l’environnement a expliqué que l’étude réalisée en 1999 par un bureau d’études canadien, sous la direction du ministère de l’Environnement n’avait pas prouvé l’existence de produits chimiques nocifs dans les eaux des laveries de phosphate, ce qui nécessite de refaire les analyses et de réactualiser cette étude.
Il a ajouté que la CPG doit achever la réalisation des bassins de rétention dont les travaux avaient été entamés, précédemment.