«Le commerce électronique est un véritable complément au commerce traditionnel, surtout pour le développement des exportations, l’amélioration de la visibilité des entreprises tunisiennes sur les plateformes internationales de commerce électronique et le renforcement de leur compétitivité sur les plans national et international», a indiqué mardi, Najla Harrouche, ministre du Commerce et de l’artisanat.
Intervenant à la clôture des travaux du séminaire sur «le commerce électronique: incitation à soutenir la compétitivité des entreprises», organisé à Tunis, à l’initiative de la chambre de commerce et d’industrie de Tunis (CCIT), la ministre a souligné que la sécurisation des moyens de paiement constitue l’un des principaux obstacles au développement du commerce électronique (E-Commerce) en Tunisie.
Pour sa part, Taoufik Jelassi, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des technologies de l’information et de la communication, a exprimé son souhait de voir la Tunisie devenir un hub digital électronique pour le Maghreb, le Moyen-Orient et l’Afrique et non pas seulement une destination touristique.
Dans ce contexte, il a indiqué que l’économie numérique en Tunisie a enregistré, en 2013, un taux de croissance de 14% et contribue à hauteur de 7,6 % au produit intérieur brut.
Il a ajouté que la Tunisie compte, aujourd’hui, plus de 50 mille étudiants dans les filières des TIC et 11 mille diplômés en informatique au chômage. Il a fait savoir qu’à partir du 30 mai prochain, un séminaire de 3 jours aura lieu à Korba pour finaliser la stratégie nationale «Tunisie Digitale 2018», initiée en juin 2013, à Tabarka.
Plusieurs recommandations ont couronné ce séminaire, dont essentiellement, l’organisation d’un conseil ministériel sur le commerce électronique et sur l’état d’avancement de la pépinière de projets de services en ligne et la mise en place de la logistique nécessaire au paiement électronique.