Les chauffeurs des voitures de transport rural travaillant sur la route reliant la ville de Jendouba au village Souk Essebt ont observé lundi une grève pour protester contre l’agression de l’un de leurs collègues par l’un des agents de la sécurité, ont- ils indiqué au correspondant de l’agence TAP dans la région.
Le chauffeur en question a indiqué qu’il a été agressé physiquement vendredi dernier par l’un des agents de la sécurité suite à un conflit avec un membre de sa famille. Il a ajouté que l’agent de sécurité a demandé des renforts pour conduire le chauffeur au poste de police où il a été, selon lui, obligé à signer un procès dont il ignore le contenu.
Il a précisé qu’il a déposé une plainte à ce propos après avoir été ausculté par un médecin de la santé publique indiquant que le procureur de la république au tribunal de première instance de Jendouba a ordonné l’ouverture d’une enquête sur cet incident.
Mohamed Jendoubi, président de la chambre régionale du transport rural à Jendouba relevant de l’union tunisienne de l’industrie du commerce et de l’artisanat a indiqué que l’organisation soutient la grève de pas moins de 40 chauffeurs du transport rural et dénonce les agissements qui ont ciblé l’un des membres de la chambre. Il a précisé qu’une réunion a été tenue pour examiner les moyens de mettre fin à de tels agissements indiquant que la loi doit être le fondement de chaque pouvoir.
M.Jendoubi a fait savoir que le gouverneur de la région a été informé par l’incident et s’est engagé à organiser une réunion de travail sur ce sujet lundi. De son côté, le directeur du district de la sécurité nationale à Jendouba a indiqué que des négociations sont en cours avec les chauffeurs des voitures de transport rural, d’une part et la direction dont relève l’agent de sécurité impliqué dans l’affaire d’autre part.