Une étude de terrain sur l’abandon scolaire des élèves du primaire en milieu rural, révéle l’échec de 68,64% des élèves lesquels ont quitté l’école, l’accès de 12,71 d’entre-eux aux facultés et de 0,85% aux centres de formation professionnelle.
L’étude s’est basée sur 6 écoles primaires classées «marginalisées», en raison de leur emplacement en milieu rural dans la délégation de Regueb (Sidi Bouzid), pour connaître les taux de réussite des élèves à l’examen du baccalauréat et présenter des statistiques sur les diplômés, avec l’aide des directeurs des écoles et des parents des élèves.
Cette enquête a été présentée lors d’une journée d’étude sur «l’inégalité des chances entre les écoles primaires», organisée dimanche, à l’initiative du laboratoire de sociologie de la faculté des lettres de Sfax.
Ont pris par à cette journée tenue, à l’école primaire d’Ezzitouna (délégation de Regueb), des professeurs universitaires, des étudiants en mastère professionnel à la faculté des lettres de Sfax et des inspecteurs de l’enseignement de base, à Sidi Bouzid.
Réalisée par un étudiant du troisième cycle, l’étude analyse les raisons de l’inégalité des chances dans la réussite entre les différentes écoles, le rôle de l’environnement social et du système éducatif dans la réussite scolaire et la recherche de solutions pour ces problèmes d’inégalité.
L’étude présentée a suscité plusieurs interrogations notamment, en ce qui concerne l’incapacité de l’école en milieu rural à réaliser les mêmes chances de réussite en comparaison avec une autre école située dans un environnement plus favorable.
Les participants ont mis l’accent sur la nécessité de renforcer le rôle de tous les acteurs sociaux et éducatifs, pour mettre fin à ces inégalités et garantir les mêmes chances de réussite pour tous.