Le Comité administratif du Syndicat des magistrats tunisiens (SMT) s’est dit contre « toute instrumentalisation politique du dossier des martyrs et blessés de la révolution », en allusion aux réactions ayant suscité les verdicts rendus, récemment, dans les affaires y afférentes.
Dans une déclaration rendue publique vendredi, il impute la responsabilité de la dégradation de la situation du pouvoir judiciaire dans le pays à toutes les parties et en premier lieu à la présidence de la République.
A cet égard, il réaffirme son attachement à l’indépendance et à la neutralité du pouvoir judiciaire, tout en le plaçant à l’abri des clivages politiques, faisant remarquer que la consécration de l’indépendance du pouvoir judiciaire passe impérativement par le respect de ses décisions, conformément à l’article 109 de la Constitution.