Tunisie : Des organisations nationales, syndicales et professionnelles appellent à associer toutes les parties

La confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT), l’Union des travailleurs de Tunisie (UTT) et la confédération générale tunisienne du travail (CGTT) ont appelé, dans une déclaration commune, publiée, vendredi, à associer toutes les parties pour relever les défis de l’étape.

Les signataires demandent leur participation effective à toutes les concertations concernant les questions d’ordre économique et social, l’entreprise et le développement ainsi que les négociations sociales et les projets de réformes dans les domaines économique, financier et social et ce, en consécration du principe du pluralisme syndical et des droits de leurs adhérents à la participation aux débats et concertations concernant l’avenir du pays.

Ils dénoncent l’exclusion dont ils font l’objet, appelant le gouvernement à veiller au respect total de la neutralité et à l’application de la loi, tout en prenant des mesures urgentes pour garantir la participation de toutes les parties prenantes aux négociations sur la situation socioéconomique qui prévaut dans le pays.

Les organisations signataires rappellent que la commission nationale du dialogue social instituée par le code du travail peut constituer le cadre propice pour garantir la représentation de l’ensemble des organisations concernées dans le cadre du respect de la loi et du pluralisme syndical sans marginalisation ni exclusion.

Elles réitèrent leur appel en faveur de l’ouverture d’un dialogue global et responsable avec la participation de toutes les parties afin d’élaborer un plan d’action socioéconomique pour le pays. Elles considèrent que le contrat social, dans sa version actuelle, ne répond pas aux attendes des Tunisiens ni à celles des organisations syndicales et professionnelles et des composantes de la société civile puisqu’un grand nombre de ces parties y sont exclus.

La même source ajoute que l’actuel contrat social constitue “un handicap au développement d’un nouveau dialogue économique et social responsable au lieu qu’il soit un facteur d’unification et de mobilisation de toutes les énergies et des efforts de l’ensemble des organisations pour faire face à la situation fort délicate à laquelle le pays est confronté”.