« Contrairement aux expériences menées dans d’autres pays du printemps arabe, la transition démocratique en Tunisie avance à petit pas, mais sûrement », a estimé, vendredi, le chercheur américain et spécialiste dans les affaires du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, Clement Moore Henry.
S’exprimant lors d’une conférence à Tunis sur le thème « Le processus de transition démocratique et le rôle de la communauté internationale », le chercheur américain a salué les avancées réalisées par la Tunisie en matière de transition qui, a-t-il dit, nécessite « un travail de longue haleine pour instaurer une véritable démocratie ».
Pour réussir sa transition démocratique, la Tunisie doit miser sur le développement économique, a-t-il indiqué.
« C’est pourquoi, il est impérieusement nécessaire de rétablir la stabilité dans le pays et d’y réunir tous les attributs de sécurité pour attirer les investisseurs et drainer les investissements ». Présent à cette conférence, le Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères Fayçal Gouia, a mis l’accent sur l’engagement de la Tunisie à nouer des partenariats plus solides avec les différents pays du monde, pour drainer les investissements, intensifier les échanges commerciaux et attirer un plus grand nombre de touristes.
A cet égard, il a mis en évidence les actions politiques et diplomatiques menées par les premiers responsables du pays pour bénéficier du soutien des pays frères et amis, faisant remarquer que la tournée du chef du gouvernement provisoire Mehdi Jomaâ dans le golfe et sa récente visite aux Etats-Unis ont contribué à promouvoir la coopération bilatérale dans les domaines économique et commercial.
« La Tunisie a besoin du soutien des pays voisins et amis pour assurer le succès de son processus de transition », a-t- il indiqué lors de la conférence organisée à l’initiative de l’Association des diplomates tunisiens.