“Les participants à la séance du Dialogue national ont convenu de réactiver le comité de liaison et de coordination avec l’Assemblée nationale constituante pour examiner les points litigieux relatifs au projet de loi électorale et trouver des solutions consensuelles”, a déclaré jeudi aux médias, le vice-président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), Ali Zeddini.
“Une ou deux séances du Dialogue national seront organisées par mois, pour examiner des questions en suspend”, a-t-il ajouté. Les séances du Dialogue national ont démarré, jeudi, au siège du ministère de la Justice, des droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle, en présence des parrains du dialogue national et représentants des partis politiques signataires de la feuille de route.
“La première séance sera consacrée notamment à l’examen du retard accusé dans l’adoption de la loi électorale et des moyens de trouver des solutions de consensus pour surmonter tous les problèmes rencontrés”, avait indiqué plus tôt aux médias, le président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), Abdessattar Ben Moussa.
Plusieurs différends autour du projet de loi ont été enregistrés, a fait remarquer Ben Moussa, précisant que l’absence de consensus provoquerait un retard dans l’organisation des élections, a-t-il ajouté. Les séances du Dialogue national se pencheront sur l’évaluation du respect des dispositions de la feuille de route par le chef du gouvernement provisoire, et l’examen de la composition de la commission de communication et de suivi du processus gouvernemental dans la phase transitoire.
Pour sa part, le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Bouali Mbarki, a fait savoir que la situation économique difficile du pays sera à l’ordre du jour de la séance du dialogue.