Les cadres, les agents du chef-lieu du gouvernorat de Kébili ont commencé leur travail, mercredi matin, en portant un brassard rouge, en tant que première étape d’un mouvement de protestation, avant d’accentuer leur action qui peut atteindre la grève.
Ils visent à souligner leur attachement à leurs revendications concernant, principalement, la généralisation des privilèges à tous les agents relevant du ministère de l’Intérieur et la régularisation de la situation des travailleurs des chantiers.
Le secrétaire général du syndicat de base des agents du gouvernorat et des délégations de Kébili, Ali Brick, a expliqué au correspondant de l’agence TAP dans la région que le port du brassard rouge est un message civilisé, pour protester contre le retard dans le règlement des dossiers et la satisfaction des revendications présentées, lors de la grève observée du 2 au 4 avril 2014.
Il a ajouté que le personnel du gouvernorat de Kébili est attaché à son droit à la généralisation de toutes les primes, notamment le transport et la restauration, à tous les agents du ministère de l’Intérieur ainsi que la révision des critères adoptées pour la régularisation des situations des travailleurs des chantiers.
Le responsable syndical a indiqué que le traitement des dossiers doit prendre en considération les spécificités de chaque région, sans distinction entre le personnel des services centraux et ceux régionaux, en particulier au niveau de la couverture sociale pour les travailleurs des chantiers dont la situation a été régularisée, l’appui aux amicales et l’indemnité du Sahara, comme les autres agents des corps actifs.
Les protestataires demandent, aussi, la garantie de l’hébergement pour les chauffeurs et les accompagnateurs, lors des missions administratives, la révision de l’indemnité du transport et, principalement, l’adoption de la décentralisation dans les concours internes, le réexamen de l’horaire administratif, selon les spécificités des régions. Ils appellent, en outre, le syndicat général à soutenir leurs revendications et vont adresser une motion contenant toutes ces revendications, au ministère de tutelle et au syndicat, afin de trouver les solutions possibles, avant qu’ils soient obligés à recourir, de nouveau, à la grève.