Les Algériens ont commencé à se présenter aux urnes jeudi pour élire leur nouveau président.
A priori, le scrutin semble en faveur du président sortant Abdelaziz Bouteflika, qui se présente pour un quatrième mandat .
Attendu dimanche 13 avril à la Coupole, le grand complexe olympique à l’ouest d’Alger. Il est apparu la veille à la télévision samedi soir à la télévision, alors qu’il recevait le ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel Garcia-Margallo.
Il s’agit de sa deuxième apparition pendant la campagne électorale. Selon le site d’«Algerie-Focus», il a accusé sans le nommer son adversaire Ali Benflis d’avoir appelé à la violence.
«Qu’un candidat vienne menacer les walis (préfets) et les autorités de faire attention à nos familles et à nos enfants en cas de fraude, cela veut dire quoi ?» C’est «du terrorisme à travers la télévision», a souligné Abdelaziz Bouteflika en français d’une voix basse.
Il faisait a priori allusion aux propos tenus mercredi par Ali Benflis, qui a appelé les responsables locaux à ne pas s’impliquer dans d’éventuelles opérations de fraude et à «penser à préserver leurs familles». «La fraude est haram (illicite). Le faux et usage de faux est haram.
Je m’adresse aux walis, aux chefs de daïras (sous-préfets) : vous avez de la famille, pensez à la préserver», avait-il déclaré à la télévision.
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