La présidente de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), Wided Bouchamaoui, a souligné l’impératif d’institutionnaliser le Dialogue social par la mise en place d’un Conseil.
Les appels en faveur de sa constitutionnalisation ayant été rejetés, a-t-elle regretté parlant d’une « grosse erreur ». Bouchamaoui s’exprimait à l’ouverture de la conférence tripartite sur le contrat social à Gammarth ( Banlieue nord de Tunis).
Elle a mis en avant l’importance pour les acteurs politiques, de prendre conscience de l’utilité d’un conseil du Dialogue social et de le doter d’un cadre législatif et institutionnel adéquat à même de garantir son autonomie financière et administrative.
Bouchamaoui a mis en évidence le besoin pressant de dialogue, qui, a-t-elle tenu à rappeler, a déja permis de surmonter la crise politique et d’apaiser les tensions. Pour la présidente de l’UTICA, le dialogue est capable, aussi de résoudre les problèmes sociaux, tout en tenant compte des intérêts des différents partenaires et de la conjoncture dans le pays.
Il ne s’agit pas d’une recette miracle, a-t-elle soutenu. Le dialogue social est plutôt une référence, voire, une feuille de route socio-économique comportant tous les points convenus avec le gouvernement et qui attendent juste d’être traduits dans les faits.