La direction de la station radiophonique privée IFM a affirmé que les positions exprimées par un certain nombre de structures et syndicats professionnels concernant les cahiers des charges des radios et télévisions privées et associatives “ne l’engagent pas”.
Ces syndicats et structures “ont pris position sur cette question au nom de l’ensemble des médias sans nous consulter”, souligne, jeudi, la direction d’IFM dans un communiqué.
Tout en disant respecter “les différences de positions et d’appréciations”, la direction de cette radio privée a salué les efforts de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle, lesquels efforts ont abouti, le 6 mars 2014, selon les termes du communiqué, à l’élaboration de “cahiers des charges répondant globalement aux standards internationaux”.
IFM précise en outre n’appartenir “à aucune de ces structures syndicales”, en référence au Syndicat tunisien des directeurs des médias, au Syndicat tunisien des radios libres et à la Chambre syndicale nationale des radios privées, affirmant qu’elle “ne manque jamais d’exprimer ses positions au sujet du paysage audiovisuel, en son nom propre et selon ses propres convictions, mais aussi en s’appuyant sur les législations nationales et les standards internationaux communément admis en la matière”.
Le Syndicat des directeurs des médias, rappelle-t-on, avait, lors de sa conférence de presse du 2 avril, marqué son “étonnement” de la teneur des cahiers des charges relatifs à la communication audiovisuelle, y voyant un indicateur dangereux de la volonté de ligoter le secteur, torpiller tous ses acquis et brider la liberté d’expression. D’autres structures avaient, elles aussi, rejeté ces cahiers des charges comme l’Association des jeunes journalistes.