Le Congrès pour la République ( CPR) a vivement critiqué jeudi ce qu’il qualifie de « campagne de dénigrement » dont il fait l’objet après « la fausse accusation » de ses militants dans l’attaque des locaux de l’Union générale tunisienne du travail(UGTT).
« Ces accusations mensongères s’inscrivent dans le cadre d’une campagne de diffamation diabolique qui a pour but de contraindre le parti à renoncer à ses positions de principe et de le punir pour avoir refusé la tutelle du processus démocratique et plaidé en faveur de son immunisation contre les caciques de l’ancien régime », peut on lire dans ce document signé par le SG du parti, Imed Daymi.
Le parti affirme avoir dores et déjà engagé les procédures nécessaires pour poursuivre en justice le syndicaliste Kacem Attia. Dans une déclaration de presse, ce dernier avait accusé les militants du CPR, d’implication dans l’attaque des bureaux de l’UGTT.
Selon le CPR cette campagne est orchestrée par « des éléments politiques, syndicalistes et médiatiques isolés ». Dans son communiqué, le CPR rappelle une campagne similaire qui l’a visée il ya quelques semaines quand le SG de Nidaa Tounes Taieb Baccouche l’a accusé dans l’assassinat de Lotfi Nagdh. Aujourd’hui, Baccouche est poursuivi pour diffamation et publication de fausses informations.




