Le projet d’adduction du gouvernorat de Gafsa au réseau du gaz naturel continue à faire face à des obstacles, au niveau des villes de Metlaoui et Medhilla.
L’entreprise chargée de sa réalisation n’est pas pu faire parvenir le gazoduc jusqu’à ces deux villes et, particulièrement, aux installations de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) et à la zone industrielle de Metlaoui.
D’après le directeur du projet, des problèmes fonciers au niveau de Borj Laakarma, à Medhilla perdurent, depuis plus d’une année, alors que des habitants demandent à l’entreprise de bâtiment de les recruter dans les chantiers du projet à Metlaoui, ce qui a retardé les travaux qui, en principe, auraient dus être achevés avant juillet 2011.
L’entreprise concernée a installé le gazoduc, jusqu’à Gafsa et Oum Larayes, et elle a commencé à mettre en place les stations de coupure et de baisse de compression du gaz.
Toutefois, l’approvisionnement en gaz a été interrompu quelques jours après le démarrage. La même source a ajouté que l’entreprise qui avait commencé l’exécution du projet, depuis 2009, demande, actuellement, à la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), des pénalités de retard et a déposé des plaintes en justice.
Une situation qui va occasionner des pertes importantes à l’Etat surtout que le bailleur de fonds pour le crédit de 80 millions de dinars relatif à ce projet est la Banque islamique de développement qui bénéficie des intérêts de ce crédit même en cas de non- utilisation de cet argent.