Le match qui opposera l’Etoile du Sahel à l’équipe guinéenne de Horoya AC, prévu le 20 avril à Conakry, pour le compte des 8e de finale bis la Coupe de la Confédération africaine de football, a été maintenu en Guinée, malgré la demande des dirigeants étoilés de le délocaliser à cause de l’épidémie d’Ebola qui frappe le pays, apprend-on mercredi auprès du club sahélien.
“Notre demande de délocaliser le match à un pays voisin de la Guinée à été refusée et le lieu a été maintenu”, a déclaré Adel Ghaith, secrétaire général de la formation tunisienne à l’agence TAP.
“Mais nous sommes revenus à la charge et reitéré notre demande, en s’appuyant sur plusieurs rapports dont notamment l’organisation mondiale de la Santé qui fait état de plusieurs cas mortels”, a-t-il ajouté, se déclarant confiant quant à une réponse favorable de la CAF d’ici la fin de la semaine. Ayant appris l’expansion du virus d’Ebola en Guinée, notamment au sud du pays, le club étoilé avait envoyé une correspondance à la Confédération africaine et aux instances sportives nationales pour obtenir leur appui à la demande de délocalisation du match à un pays voisin, le Sénégal, le Mali ou le Maroc.
“Nous nous soucions beaucoup de la santé des membres de la délégation et des joueurs et nous avons jugé, par mesures de prévention, de demander le changement du lieu de déroulement de la rencontre pour éviter de s’exposer à un virus mortel”, avait souligné Adel Ghaith qui avait déclaré que “l’Etoile était en attente d’une réponse rapide de la CAF afin de pouvoir bien préparer cette rencontre aller dans les meilleures conditions”, Le match retour doit se dérouler le 25, 26 ou 27 avril à Sousse, rappelle-t-on.
L’OMS qui fait état de 111 cas d’infection mortels jusqu’à ce jour, a indiqué mardi que l’épidémie du virus Ebola en Afrique de l’Ouest devrait durer de deux à quatre mois. L’organisation ne recommande toujours aucune restriction sur les voyages à destination de la Guinée où sont apparus les premiers cas de la maladie.
Jusqu’ici, elle a recensé dans ce pays 157 cas suspects ou confirmés, dont 101 mortels, alors que l’organisation a recensé au Liberia voisin 21 cas suspects ou confirmés, dont 10 mortels.