Les secrétaires généraux des syndicats de base des établissements pénitentiaires et de rééducation relevant du Syndicat national des forces de sécurité intérieure ont décidé d’entrer ce jeudi en sit-in illimité devant le bâtiment de leur direction générale.
Leur décision a été annoncé à la suite d’une « réunion d’urgence », tenue ce lundi. Dans un communiqué, le Syndicat explique cette décision par « la persistance de la politique de faux-fuyants et d’atermoiement suivie par le ministère de la Justice et la direction générale des affaires pénitentiaires et de la rééducation concernant la régularisation du processus professionnel des employés des centres de rééducation ».
« Si, dans un délai ne dépassant pas le mercredi 9 avril il n’est donné suite aux revendications exprimées et si la régularisation n’est pas notifiée conformément à l’accord conclu avec le directeur général des affaires pénitentiaires et de la rééducation, les détenus ne seront pas conduits aux tribunaux, ni les audiences sécurisées dans toutes les juridictions du pays », a-t-il averti.