Après une première exposition du 1er au 5 avril à l’espace Sophonisbe de Carthage, le peintre chinois Zhang Jianfeng expose à partir de ce dimanche 6 avril au 10 du mois au Centre culturel international de Hammamet.
Cette exposition dont le vernissage est prévu aujourd’hui à 15H30 s’inscrit dans le cadre de la célébration du 50ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Tunisie et la Chine.
Organisée par le ministère tunisien de la culture et l’ambassade de Chine en Tunisie, l’exposition donne à voir les créations de “l’une des figures de la troisième génération des héritiers du grand Qi Baishi, le premier président de l’association des artistes des beaux arts de Chine et une célébrité culturelle mondiale” lit-on dans un texte diffusé par l’ambassade de Chine en Tunisie.
Originaire de la Province montagneuse de Sichuan, Zhang Jianfeng est considéré par Shao Dazhen, professeur à l’Académie Centrale des beaux arts en Chine et célèbre critique d’art, comme “un talent hors pair à l’originalité fine” grâce à une oeuvre “qui témoigne de tracés méticuleux combinés à un agencement ingénieux des surfaces”. Sa peinture est souvent comparée à la poésie grâce à la synergie qu’il parvient à créer entre la précision du coup de pinceau et la polysémie du jeu symbolique.
Voulant renforcer les passerelles entre les cultures des deux pays, la Tunisie et la Chine, le centre culturel de Hammamet organise à cette occasion un atelier de création picturale mêlant l’encre de Chine à l’encre de “Harkous. L’objectif étant de créer discrètement des liens entre divers moyens artistiques: la calligraphie arabe, le tatouage carthaginois ou berbère et l’art qui s’inspire de la pure tradition du peintre Qi Baishi et de ses prédécesseurs. Le matériau fondamental de ces différentes traditions artistiques étant l’encre, ce liquide qui fait danser les lettres, anime les symboles et donne la parole aux images.