Le ministère de l’Intérieur a annoncé, samedi, un train de mesures destinées à s’attaquer aux problèmes environnementaux qui se posent en milieu urbain.
Ces décisions interviennent quelques jours après une séance de travail tenue au ministère (31 mars 2014) pour la mise en oeuvre du plan d’action décidé précédemment en Conseil des ministres (5 mars 2014) et destiné à remédier à la situation environnementale, en particulier pour ce qui est de la propreté et de l’enlèvement des amoncellements d’ordures et autres gravats.
Voici les décisions annoncées par le ministère dans un communiqué: – Mise en place d’une commission de suivi interministérielle comprenant les ministres de l’Intérieur, de l’Equipement, du Tourisme, de la Santé, de l’Agriculture et de l’Industrie, ainsi que le Secrétariat d’Etat aux domaines de l’Etat.
Cette commission tiendra une réunion toutes les deux semaines pour faire le point de la situation environnementale générale et prendre les décisions qui s’imposent en fonction des problèmes rencontrés;
– Mise en place d’une commission technique co-présidée par le Secrétaire d’Etat chargé des affaires régionales et locales et celui en charge du développement durable.
Elle se réunira tous les mardis et fera ses rapports à la commission inter- ministérielle; – Inviter les gouverneurs à activer les commissions régionales de propreté, élaborer un programme d’intervention et assurer le suivi de sa mise en oeuvre;
– Redynamiser le rôle de la police municipale et lui donner plus de moyens humains; – Demander à la police et à la garde nationales de multiplier les opérations de controle du transport et du déversement anarchique de gravats et verbaliser les contrevenants;
– Créer une équipe de travail spécialement chargée de l’information et de la communication sur les questions environnementales, et qui comprendrait parmi ses membres les attachés de presse des ministères concernés.
Il a été décidé en outre d’organiser un “mois de la propreté” qui débutera le 10 avril 2014 et de multiplier les campagnes de verbalisation des contraventions environnementales et d’hygiène publique.
Une loi serait également promulguée pour durcir la législation en la matière, notamment par le relèvement du montant des amendes et l’institution de la saisie du moyen de transport utilisé pour le déversement illégal des gravats.