Une cinquantaine de participants tunisiens et étrangers ont entamé une série de visites sur le terrain dans des plantations de la délégation de Fernana (Gouvernorat de Jendouba).
Hatem Cheikh Mohamed, coordinateur du projet de soutien et de parrainage de l’agriculture de conservation des petits exploitants et chercheur à l’Institut national des recherches agronomiques de Tunis (INRAT), a indiqué que ces visites vont se poursuivre jusqu’à lundi prochain et concernent, principalement, les plantations qui ont adhéré à ce projet.
Il a ajouté que le projet vise à diffuser les techniques de l’agriculture de conservation, limiter l’érosion et améliorer le rendement de la production des céréales et la rentabilité des autres cultures, dans la zone de Fernana où l’érosion menace l’avenir de l’agriculture et le développement.
Le coordinateur du projet a, en outre, souligné que le nombre des adhérents à l’idée de l’adoption des nouvelles techniques de l’agriculture de conservation est en évolution et que de nombreux experts de Tunisie, du Maroc, d’Australie, de Libye, d’Algérie et de Turquie, notamment, jouent un important rôle dans la diffusion de cette culture, à travers des expériences sur le terrain.
L’encadrement des agriculteurs, a-t-il ajouté, se fait conformément à des études scientifiques élaborées spécialement pour ce projet, financé par l’Australie et l’Institut international de recherches dans les zones arides.