La Directrice de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord de l’Organisation internationale pour la Réforme pénale (PRI), Taghreed Jabr, a souligné la nécessité d’introduire les peines alternatives dans le Code pénal tunisien, du fait de leur importance pour ce qui est de désengorger les prisons.
Taghreed Jabr a, aussi, insisté sur l’impératif de maîtriser le taux de récidive après l’incarcération afin d’envisager des solutions efficaces pour prévenir la récidive, au cours d’un entretien, mercredi, avec le ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle, Hafedh Ben Salah.
Elle a, par ailleurs, affirmé l’attachement de l’organisation à mettre sur pied un programme visant à prendre en charge les détenus après leur incarcération, à leur apporter une assistance psychologique, morale et financière et à faciliter leur réinsertion sociale.
Pour sa part, le ministre de la Justice a fait état des avancées réalisées sur la voie de la réforme du système pénitentiaire, relevant la nécessité de coordonner, de manière judicieuse, les différents programmes de réforme développés au cours des dernières années en collaboration avec plusieurs organisations et instances internationales, de manière à consacrer les principes des droits humains et à respecter les standards internationaux.