Le Syndicat national des forces de sécurité intérieure (SNFSI) a réaffirmé son soutien total au garde national Fayçal Ismail, accusé de meurtre avec préméditation et d’abus de pouvoir et revendiqué sa libération pour absence de chefs d’inculpation retenus contre lui.
Dans une déclaration rendue publique, mardi, le SNFSI tient à préciser que le sergent chef Fayçal Ismail était en train d’effectuer sa mission de routine de maintien de l’ordre public.
« Lorsqu’il avait rejoint son poste, Fayçal Ismail n’avait pas l’intention de commettre un meurtre avec préméditation, ni de porter préjudice à autrui », souligne le SNFSI, dénonçant, à ce propos, les accusations d’homicide volontaire et d’abus de pouvoir portées par le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Mahdia contre le garde national.
Dans ce contexte, le Syndicat des forces de sécurité plaide en faveur de l’accélération de l’adoption par l’Assemblée nationale constituante de l’ensemble des lois portant protection des forces de sécurité lors l’accomplissement de leurs missions.
« Le sergent chef Fayçal Ismail ainsi que nombre de ses collègues avaient pourchassé un véhicule dont le conducteur avait refusé d’obtempérer à l’ordre de s’arrêter et aux signaux d’avertissement. La course-poursuite avait été soldée par la mort de l’un des passagers qui fait l’objet de cinq avis de recherche », rappelle-t-on dans la déclaration.
Le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Mohamed Ali Laroui avait fait état de la mort, dimanche dernier, d’une personne lors d’une course-poursuite lancée par les gardes nationaux sur la route régionale 87 reliant Ouled Chamekh à Souassi (gouvernorat de Mahdia) contre une voiture qui roulait à grande vitesse et dont le conducteur a « refusé d’obtempérer à l’ordre de s’arrêter et tenté de renverser l’un des agents ».
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