Création d’une commission ad hoc pour un plan global de réforme du secteur sportif

Le ministre de la jeunesse, du sport, de la femme et de la famille, Sabeur Bouatay, a annoncé la création d’une commission ad hoc au sein du ministère, qui entamera ses travaux dans les jours à venir, en vue de la mise en place d’une stratégie globale de réforme du secteur sportif.

Cette commission sera chargée notamment de la révision des règlements des structures sportives et de l’amendement des textes législatifs.

Lors d’une réunion avec les présidents des fédérations sportives tunisiennes, tenue mardi au siège de son département, le ministre a mis l’accent sur la nécessité de trouver de nouveaux mécanismes de financement du sport par le biais d’exonérations fiscales et de l’incitation des hommes d’affaires à investir dans le secteur du sport pour faire face au tarissement du financement public.

Le ministre a recommandé, à cet égard, d’appliquer un système de gestion budgétaire par objectif au sein des fédérations. Il a, à ce propos, demandé aux présidents des fédérations sportives de coordonner leurs actions avec l’autorité de tutelle pour soutenir les candidats aux structures internationales, affirmant le souci du ministère de travailler en partenariat et en complémentarité avec les fédérations sportives à même de garantir leur autonomie et leur neutralité. L’accent a été également mis sur la vocation touristique à conférer aux compétitions sportives à caractère international, en vue de promouvoir l’image de marque de la Tunisie, en coordination avec les ministères du tourisme et de la culture.

Bouatay a, d’autre part, appelé à assurer l’encadrement nécessaire des jeunes catégories lors des compétitions sportives, afin d’éviter les accidents de parcours. De leur coté, les présidents des fédérations sportives ont passé en revue les défaillances et problèmes auxquels font face les fédérations de sports individuels que collectifs, relatifs notamment au manque de financement, des équipements et du matériel sportif et au niveau de la gestion et de la législation qui entravent le développement du sport tunisien. Ils ont également exigé davantage de soutien matériel et moral et plus d’intérêt à la formation de base afin de promouvoir le sport tunisien.