Création d’un observatoire pour le contrôle de l’infiltration sioniste dans les universités tunisiennes

Plus d’une dizaine d’associations et partis politiques ont annoncé mardi à Tunis la création d’un observatoire pour le contrôle de l’infiltration sioniste dans les universités et établissements éducatifs tunisiens.

Il s’agit de l’Association de soutien à la résistance et de lutte contre le sionisme et la normalisation, le parti “Athawabet” (constantes), la ligue Tunisienne pour la tolérance, le centre d’études Massarat en philosophie et sciences humaines, le forum Est-Ouest, le Mouvement “Mourabitoun” l’association de la citoyenneté et de défense des marginalisés, le “mouvement du combat national”, le parti de l’action nationale démocrate, “le mouvement des unionistes libres”, le parti du front populaire unioniste et le parti de l’alliance populaire pour la Tunisie.

Lors d’une rencontre organisée à l’occasion de la journée de la Terre à Tunis, le secrétaire général du parti de l’alliance populaire pour la Tunisie, Moncef Ouhichi, a prononcé la déclaration de Tunis marquant la célébration de cette journée qui s’inscrit dans le cadre d’une campagne mondiale pour la défense du droit au retour.

Il a indiqué que les partis politiques et les associations réunis dénoncent fermement toute forme de normalisation avec l’entité sioniste notamment celle académique qui cible les étudiants et la jeunesse tunisienne dans les universités et les établissements éducatifs.

Ahmed Kahlaoui, président de l’association de soutien à la résistance et de lutte contre le sionisme et la normalisation a mis en garde contre le danger de l’infiltration sioniste dans les universités tunisiennes.

Il a exprimé son indignation face à l’attitude de certains professeurs universitaires et académiciens tunisiens qui prennent, selon lui, la défense de l’entité sioniste estimant que “ces personnalités constituent un danger pour la sécurité nationale du pays”.

Morched Driss, membre du bureau politique du Mouvement du combat national a souligné que la normalisation avec l’entité sioniste a toujours existé mais aujourd’hui elle est de plus en plus affichée et ce, dans le but de garantir une certaine “légitimité”.

Il a indiqué que l’observatoire de contrôle de l’infiltration sioniste dans les universités et établissements éducatifs tunisiens vise à révèler les noms des personnalités qui défendent la normalisation avec l’entité sioniste dont des professeurs, des académiciens, des cinéastes et des artistes.

Des étudiants, des professeurs universitaires et des représentants de la société civile ont également pris part à cette manifestation.