Mort subite chez les footballeurs – les différents cas répertoriés par la FIFA

Un registre mondial, regroupant les cas de “mort subite chez les joueurs de football” est en cours d’élaboration par le Centre d’évaluation et de recherche médicale de la FIFA (F-MARC), en collaboration avec l’Université de la Sarre (Allemagne) a révélé la FIFA lundi sur son site officiel.

L’équipe du professeur Tim Meyer, de l’Institut de Médecine préventive et sportive, compte identifier les causes les plus fréquentes de ces “tragédies” dans le monde du football. L’objectif étant de déterminer des mesures préventives, permettant d’améliorer la détection précoce des maladies cardiaques. Le nouveau registre fournira également des informations pour savoir si les causes de décès varient suivant les régions.

Les cas de joueurs ayant survécu à des arrêts cardio-vasculaires seront également inclus, puisque l’identification de la maladie causale est alors souvent possible. “Le département Médical de la FIFA sera systématiquement informé de tout cas tragique. Ces cas ont également entraîné la conception des mallettes de médecine d’urgence de la FIFA. “La collaboration avec le professeur Meyer et son équipe va désormais nous fournir des connaissances scientifiques nécessaires pour pouvoir adopter de meilleures mesures préventives à travers le monde”, a déclaré le Prof. Jiri Dvoràk, médecin en chef de la FIFA.

Les mallettes de médecine d’urgence de la FIFA sont conçues de façon à pouvoir être utilisée sur le terrain, dans le stade et même en dehors – partout où une situation d’urgence peut survenir. Une mallette contient tous les éléments nécessaires pour traiter les patients dans la première heure suivant une urgence médicale grave.

“Si un footballeur professionnel s’effondre en plein match, ou à l’entraînement, l’intérêt des médias est énorme et il y a naturellement une grande consternation générale.

Le destin tragique de ces joueurs ne doit pas occulter le fait que plus de 100 000 personnes meurent chaque année en Allemagne des suites d’un arrêt cardiaque”, a-t-il révélé. “Très peu de personnes meurent pendant la pratique du sport”, a expliqué Tim Meyer, qui dirige l’Institut de Médecine préventive et sportive de l’Université de la Sarre et officie en tant que médecin de l’équipe nationale allemande de football.

Depuis deux ans, son institut exploite un registre national des cas de mort subite chez les athlètes, sous l’égide de la Société allemande de cardiologie, et avec le soutien financier de la fondation Deutschen Herzstiftung.