Le Congrès pour la république a lancé “une campagne nationale” en faveur de l’incorporation de la clause sur la disqualification politique (l’article 15 du décret-loi 2011-35) dans la future loi électorale dont l’Assemblée nationale constituante entamera l’examen, le 7 avril prochain.
Le secrétaire général du parti, Imed Daimi, l’a annoncé samedi dans une déclaration à l’agence TAP.
Selon Daimi, la campagne s’articulera autour d’une pétition ouverte au public, mise en ligne sur un site WEB international voué à ce genre d’actions politiques. L’objectif en est, a-t-il dit, de “sensibiliser les gens à l’importance de l’article relatif à l’exclusion politique en cette phase cruciale du processus de transition démocratique.
Daimi a, en outre, affirmé que son parti “tient plus que jamais à la loi d’exclusion politique”, considérant que “la réapparition des caciques du régime déchu revient à heurter les sentiments des Tunisiens et représente une menace pour la démocratie, compte tenu du fait qu’ils passent pour être maitres en matière de falsification des élections”.
“Les personnes susceptibles de tomber sous le coup de la loi d’exclusion politique sont tout au plus un petit groupe d’anciens hauts responsables du Rassemblement dissous, qui avaient joué un grand role dans la perpétuation de l’arbitraire et la mise en place d’un réseau mafieux pour piller les richesses du pays et hypothéquer son avenir”, a-t-il ajouté.
Daimi a précisé que la pétition à signer sera maintenue en ligne jusqu’au 7 avril, date du début de l’examen du projet de loi électorale.
Lire aussi:
– Sihem Badi: Le choix du candidat CPR à la prochaine élection présidentielle encore
– Tunisie – Gouvernement: Le CPR pour le maintient du texte actuel sur le retrait de confiance
–