La visite du chef de la diplomatie américaine John Kerry en Algérie la semaine prochaine a fait déjà l’objet d’une vive controverse sur les réseaux sociaux et au sein de la classe politique.
Entre ceux qui la perçoivent comme «un grand acquis de la diplomatie algérienne et une belle opportunité pour l’Algérie de réaffirmer ses positions sur les questions de l’heure», et ceux qui, comme Louisa Hanoune, qui y voient «les prémices d’une ingérence américaine» dans les affaires algériennes, à un moment où le pays vit au rythme d’une campagne électorale très éclectique.
Son inquiétude est motivée, dit-elle, par le fait que les Etats-Unis et le Qatar «ne se soucient guère» de la démocratie en Algérie et de la transparence des élections, mais de leurs propres intérêts «d’expansionnistes et de spoliateurs», a-t-elle déclaré, qualifiant les deux pays «d’exportateurs du Printemps arabe».
La question est alors de savoir si John Kerry a bien étudié le timing pour effectuer cette première tournée dans la région ou c’est seulement, encore une fois, pour des raisons d’agenda.
En tête de leurs préoccupations : la situation qui demeure tendue dans la région du Sahel, mais aussi dans toute la sphère touchée par le mouvement du «Printemps arabe», notamment en Libye et en Egypte.
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