La famille du président déchu Ben Ali avait la mainmise sur plus de 21% des bénéfices réalisés par le secteur privé en Tunisie à la fin de l’année 2010, selon un rapport de la Banque mondiale.
L’étude a été menée grâce aux données recensées par la Commission nationale de gestion d’avoirs et des fonds objets de confiscation ou de récupération en faveur de l’État.
Des décrets signés par Ben Ali ont servi à protéger les intérêts de son clan et à éliminer toute concurrence. Au total, 25 décrets qui ont été promulgués pendant cette période introduisaient de nouvelles exigences d’autorisation préalable dans 45 secteurs alors que «seulement» 25 secteurs de l’investissement étranger étaient concernés par ces ratifications sur mesure.