Tunisie – Tozeur : Atelier de travail national sur le projet de gestion durable des systèmes oasiens

Les principaux axes du projet de gestion durable des systèmes oasiens ont été discutés mercredi matin à Tozeur lors d’un atelier de travail national organisé à l’initiative du secrétariat d’Etat au développement durable en collaboration avec la Banque mondiale.

La manifestation s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour le lancement effectif du projet de gestion durable des systèmes oasiens initié depuis un an et demi.

A cette occasion, Mounir Majdoub, secrétaire d’Etat au développement durable a indiqué que ce projet, financé en grande partie par la banque mondiale et le fonds mondial de l’environnement à raison de 10 millions de dinars, sera mis en œoeuvre par les ministères de l’équipement, de l’aménagement du littoral, du développement durable et de l’agriculture en collaboration avec les associations locales dans les régions concernées.

Il a signalé que les travaux sont actuellement axés sur la réalisation des études scientifiques et techniques afin d’identifier les problèmes des oasis et l’élaboration du cadre juridique et institutionnel pour protéger les systèmes oasiens indiquant que ce projet contribuera à la création de sources de revenus.

Dans ce contexte, il a précisé que le système oasien souffre de plusieurs problèmes dont la surexploitation des eaux, la pollution et l’extension urbaine appelant les associations à trouver des solutions et des idées de projets pouvant être exécutés dans ce cadre. Le projet de gestion durable des systèmes oasiens est basé sur cinq axes principaux dont essentiellement le réaménagement des oasis pour renforcer leurs fonctions environnementales,écologiques et socioéconomiques.

L’objectif étant de promouvoir cette destination touristique et culturelle et d’améliorer le cadre de vie des populations locales et de développer le cadre institutionnel à travers la gestion des programmes et des projets réalisés. Il a été en outre décidé de créer un office et une agence chargés de mettre en œoeuvre les plans d’action au profit des systèmes oasiens en mettant l’accent sur l’importance de diversifier le produit oasien à travers la création de mécanismes et d’avantages pour la plantation d’autres types de dattes.