Le projet de jumelage entre la Tunisie et la France sur “le développement des mécanismes du marché et de la concurrence à travers la normalisation, la certification et le registre du commerce” a été clôturé, mardi, lors d’un séminaire organisé à Tunis, par l’Institut National de la normalisation et de la propriété industrielle (INNORPI).
Ce projet d’une durée de 27 mois, financé par l’Union Européenne moyennant une enveloppe d’environ 2,1 millions de dinars (1 million d’euros), “permettra de soutenir les réformes institutionnelles mises en uvre par l’administration tunisienne dans l’ensemble des domaines couverts par l’accord d’association et le plan d’action pour un Partenariat privilégié”, a déclaré Laura Baeza, ambassadeur, chef de la délégation de l’Union Européenne en Tunisie.
Et d’ajouter “ce projet mis en uvre par l’INNORPI en collaboration avec l’AFNOR (Association Française de Normalisation) a pour principal objectif de renforcer la structure et l’organisation de l’INNORPI, en vue de favoriser l’utilisation effective de normes de qualité et de sécurité pour le consommateur final”.
Le projet ambitionne de faire des normes de qualité, des outils d’amélioration de la performance des entreprises et en particulier des PME, la finalité étant de contribuer à l’amélioration de l’environnement des affaires à travers la transparence et le développement de la compétitivité des entreprises tunisiennes.
Il s’agit encore de faciliter le commerce, de diversifier les échanges commerciaux entre la Tunisie et l’Union Européenne ainsi qu’avec ses voisins du Maghreb Arabe.
Dans la pratique, “ce jumelage vise à harmoniser l’infrastructure- qualité tunisienne avec celle de l’Union Européenne à travers la signature d’accords de reconnaissance mutuelle des systèmes d’évaluation de la conformité de produits industriels”, a développé le directeur général de l’INNORPI, Nebil Ben Béchir.
L’INNORPI qui est le bénéficiaire final de ce projet de jumelage “doit procéder à un repositionnement stratégique sur les plans national et international et ce, à travers le renforcement de ses outils et le développement de ses compétences”, a-t-il dit.
Selon le ministre de l’industrie, de l’énergie et des mines, Kamel Ben Naceur, le projet de jumelage, qui est “le fruit d’un travail d’experts et spécialistes européens, permettra, sans doute, de faciliter les échanges commerciaux entre la Tunisie et l’UE à travers la reconnaissance mutuelle des normes de la qualité”.