Le juge d’instruction chargé de l’affaire liée aux actes terroristes survenus en début de semaine au gouvernorat de Jendouba, a ordonné, vendredi, des mandats de dépôt à l’encontre de quatre éléments inculpés dans ces actes.
Un de ces éléments a été laissé en liberté, a précisé le substitut du procureur de la République et porte-parole du ministère public près le Tribunal de première instance de Tunis, Sofiene Selliti.
Joint au téléphone par l’agence TAP, Selliti a précisé que d’autres mandats ont été ordonnés à l’encontre de trois personnes impliquées dans la même affaire qui n’ont pas subi encore un interrogatoire. S’agissant des évènements survenus durant la semaine dernière à Sidi Bouzid, des mandats de dépôt ont été ordonnés à l’encontre de six personnes alors que cinq autres suspects dans cette affaire sont toujours en état de fuite, précise-t-on de même source.
Impliqué dans deux affaires, Slim Ben Belgacem Gantri, membre dirigeant d’Ansar Al-Chariaa (classé organisation terroriste) et connu sous le nom de Abou Ayoub, a été arrêté récemment. Il a fait l’objet d’un mandat de dépôt dans une première affaire et subira bientôt un interrogatoire dans la deuxième affaire, a indiqué Selliti.
S’agissant de l’affaire de Aymen Ben Salah Moutawaa, qui a donné un récit de son incursion en Syrie sur la chaîne Attounissia, Selliti a précisé que le ministère public l’a laissé en état de liberté après avoir ordonné l’ouverture d’une information judiciaire à son encontre pour des crimes terroristes et en application de la loi relative aux passeports et aux documents de voyage.