Mohamed Hamdi : L’Alliance démocratique fera partie de la commission de suivi de l’action du gouvernement

Le Secrétaire général de l’Alliance démocratique Mohamed Hamdi a indiqué, jeudi, que l’Alliance fera partie des cinq formations politiques représentées dans la commission de suivi des activités du gouvernement.

Cette commission sera créée dès la reprise des séances du Dialogue national, prévue la semaine prochaine, a-t-il précisé lors d’une réunion du parti à l’île de Djerba (gouvernorat de Médenine), ajoutant que cette commission aura pour mission d’accompagner le gouvernement et de surveiller son engagement à respecter le contenu de la feuille de route.

L’Alliance démocratique tiendra les 29 et 30 mars à Sfax, son Conseil national, occasion au cours de laquelle le parti compte exposer sa vision sur les moyens de surmonter la crise économique et sociale en Tunisie, a-t- il dit.

Hamdi a qualifié la situation politique en Tunisie de « relativement stable » après la résolution des différends et des tiraillements politiques, la garantie de la « neutralité » du gouvernement et l’élaboration de la Constitution.

Le choix consiste aujourd’hui à réunir toutes les conditions propices au processus électoral à travers le renforcement de la neutralité de l’administration, la lutte contre les groupes qui incitent à la violence politique, à l’instar des ligues dites de protection de la révolution, ainsi que la vigilance face au terrorisme, a- t-il estimé.

Hamdi a jugé que la situation économique et sociale difficile commande de prendre des mesures d’urgence pour limiter la dégradation du pourvoir d’achat, précisant que son parti avait présenté lors d’une première rencontre avec le chef du gouvernement des « conseils et des recommandations » en ce sens.

Ces recommandations consistent, selon Hamdi, en la nécessité d’engager une consultation élargie regroupant tous les acteurs, organisations professionnelles et partis politiques pour trouver des solutions efficaces aux difficultés économiques et sociales.

Il s’agit, notamment, d’y procéder progressivement pour éviter une « fracture sociale » et d’œuvrer à ne pas en faire supporter le poids aux catégories vulnérables parmi les petits salariés et les chômeurs.

Répondant aux questions des participants notamment sur l’Instance indépendante pour les élections, Hamdi a fait savoir que cette instance est le résultat de plusieurs compromis difficiles. Celle-ci n’est sous l’emprise d’aucune partie, a-t-il dit, estimant toutefois que la vigilance est de mise face aux pressions qu’elle peut rencontrer.