Un groupe de journalistes tunisiens ont été les hôtes, lundi, de la 2e Brigade d’infanterie mécanisée, basée à Béja, une des unités qui avaient joué les premiers rôles lors du violent épisode terroriste de Gbollat, en octobre dernier.
Ils ont eu droit à une visite guidée à la base et au quartier général de la garnison pour s’informer des missions militaires qui lui sont imparties. Pour prendre, aussi et surtout, la mesure des défis et difficultés auxquels l’Armée est confrontée au quotidien pour veiller à la sécurité et à la stabilité du pays.
Selon le commandant de la base, le Colonel-major Rachid Kasdallah, la conduite et le succès de l’opération anti- terroriste de Gbollat dans laquelle cette unité avait été engagée en appui à des unités sécuritaires en font un modèle du genre « désormais enseigné dans les écoles de guerre les plus prestigieuses en France ».
Le succès de cette opération, a-t-il précisé, s’explique par le secret total dont elle avait été entourée, « sans qu’aucun détail n’en filtre dans les médias avant la fin des opérations ».
La garnison compte entre 5 et 6 mille militaires de tous grades et spécialités. Elle comporte un certain nombre d’unités spécialisées, y compris d’appui tactique et de soutien logistique, outre un centre d’instruction des appelés du contingent.
La Brigade remplit des missions opérationnelles de combat incluant des missions non classiques comme c’est le cas de la traque du terrorisme, et d’autres missions à caractère plus général comme l’intervention en cas de calamités naturelles ou des opérations de secours en tous genres.
Son déploiement couvre un secteur géographique qui s’étend sur quatre gouvernorats, à savoir ceux de Siliana, du Kef, de Jendouba, de Béja, une partie du gouvernorat de Bizerte et la partie nord du gouvernorat de Kasserine.
C’est aussi une unité qui assure la surveillance de 230 Km de frontières terrestres limitrophes de l’Algérie, et d’une centaine de kilomètres de littoral.