Ghardaïa, haut lieu du tourisme algérien avec son marché historique et son architecture classée, est paralysée depuis des mois par la peur née de heurts meurtriers entre communautés berbère et arabe dans cette ville millénaire aux portes du Sahara.
Lundi 17 mars 2014, la ville offrait un spectacle de désolation. Autour de la grande place du marché qui grouille habituellement de commerçants et de clients, les façades ocres étaient balafrées de noir: nombre de bâtiments ont brûlé.
La tension restait palpable et la ville largement quadrillée par des forces de l’ordre arrivées en renfort, selon un journaliste de l’AFP sur place.
La dernière vague d’affrontements inter-communautaires( mozabites) et (chaâmbas) a fait trois morts samedi, selon les autorités, et quelque 200 blessés.Certains parlent de”une prolifération de la drogue” qui serait à l’origine de ces tentions et de ces affrontements.
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