Les agents et cadres des associations de développement chargées d’accorder des micro-crédits ont poursuivi, lundi à la Place du Gouvernement à La Kasbah, le sit-in qu’ils avaient entamé trois semaines auparavant.
Tayeb Kadri, représentant des agents et cadres des associations de développement a déclaré à la TAP, qu’un grand nombre d’associations ont cessé d’accorder des micro-crédits et de financer des projets en raison du non- versement du budget au titre de l’exercice 2013 à cause du décret-loi n117 du 5 novembre 2011 organisant les institutions de micro-finance.
l a affirmé que, faute de ressources financières, une centaine d’associations sur un total de 289 ont du mettre la clé sous la porte.
Les 289 associations de développement emploie quelque 1200 agents et cadres, a-t-il fait savoir, ajoutant que le nombre des familles bénéficiaires de micro-crédits s’élève, chaque année, à 80 mille familles environ. De son côté, Hamadi Hammami, coordinateur national des associations de développement a mis l’accent sur l’importance de ces associations qui encouragent le lancement des micro-projets et favorisent la création de sources de revenu aux personnes à revenu limité à travers l’octroi de crédits à faible taux d’intérêt ne dépassant pas les 5%.
Il a ajouté que le personnel des associations de développement revendiquent la promulgation d’une loi organique régissant la relation entre les associations de développement et les institutions de financement et déterminant leurs droits et devoirs.