Le respect des droits humains dans la pratique policière est le thème d’une formation organisée lundi, à la cité des sciences de Tunis, à l’intention des cadres du ministère de l’Intérieur.
La rencontre s’inscrit dans la mise en oeuvre d’un projet conjoint entre le ministère de l’Intérieur et le Comité international de la Croix Rouge (2012-2016) visant à améliorer les conditions de la garde à vue. Les droits de l’homme ont de tout temps été enseignés dans les écoles de police, mais ce qui manquait c’est les moyens de les exercer et les respecter, a noté le chef du service de la programmation et des examens à l’Ecole supérieure des forces de sécurité intérieure Riadh Jomni.
Pour le directeur général de l’établissement Mohamed Cheikhrouhou, le respect des droits humains est un principe fondamental que le MI oeuvre à renforcer en multipliant les sessions de formation à l’adresse des membres de la sûreté intérieure.
A l’ordre du jour de la journée, des ateliers de travail sur l’amélioration des conditions de la garde à vue et l’humanisation des interventions des forces de l’ordre au moment du recours à la force, de l’utilisation des armes et des perquisitions.